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Le plaisir et l’orgasme dans le couple

21 août 2025 par
Le plaisir et l’orgasme dans le couple
Awatef My thérapie blog

 Le plaisir et l’orgasme dans le couple

L’orgasme est plus qu’une décharge. C’est un langage du corps, un souffle intérieur qui relie

deux êtres. C’est le moment où les nerfs, les muscles et le cœur s’accordent pour chanter

ensemble. Comprendre ce langage, c’est apprendre à lire le corps de l’autre avec patience et

gratitude.


Les nerfs et la myéline : les messagers du plaisir


Le plaisir passe par les nerfs, ces fils invisibles qui transportent l’émotion jusqu’au cerveau.

Certains de ces fils sont recouverts d’une gaine appelée myéline. La myéline joue le rôle d’un

isolant électrique : elle accélère la transmission de l’influx, comme une étincelle qui court

d’un point à l’autre.

• Fibres myélinisées → sensations rapides, précises, immédiates (comme le frisson soudain,

le spasme, la contraction orgasmique).

• Fibres non myélinisées → sensations lentes, diffuses, profondes (comme la chaleur qui se

propage ou la douceur d’un plaisir prolongé).

C’est l’équilibre entre vitesse et lenteur qui donne au corps sa richesse. Le clitoris compte

environ 10 000 fibres nerveuses, dont beaucoup myélinisées, ce qui explique son extrême

sensibilité. Le pénis, lui, en compte environ 8 000, concentrées surtout au niveau du gland et

du frein.


L’orgasme féminin


Chez la femme, l’orgasme ressemble à une vague. Le plaisir monte progressivement,

s’amplifie dans tout le corps. Les zones sensibles – la bouche, les seins, le ventre, l’intérieur

des cuisses – ouvrent le chemin. Le clitoris, cœur nerveux avec ses milliers de fibres, est la

clé principale. Mais ce n’est pas une simple mécanique. Il a besoin de lenteur, de variations

de rythme, de gestes qui respectent le souffle intérieur de la femme.

Pendant l’orgasme, les muscles du plancher pelvien se contractent rythmiquement, entre 5

et 12 fois, toutes les 0,8 secondes environ. Le vagin, l’utérus et même le sphincter anal

participent à cette danse. La respiration s’accélère, le cœur bat plus fort, le corps entier

s’illumine. L’orgasme féminin n’est pas seulement un sommet : c’est une libération, une

chaleur qui traverse, un relâchement profond, parfois accompagné de larmes. Il guérit

autant qu’il réjouit.


L’orgasme masculin


Chez l’homme, l’orgasme est plus rapide, plus focalisé, mais pas moins puissant. Les muscles

autour de la base du pénis – surtout les muscles bulbospongieux et le périnée – se

contractent 3 à 8 fois, expulsant le sperme. Ces contractions sont brèves mais intenses.Grâce à la respiration consciente et à l’art de ralentir, l’homme peut transformer cette

décharge en une expérience prolongée. En s’arrêtant juste avant le point de non-retour, en

variant le rythme, il découvre que son orgasme peut être plus vaste, plus riche qu’une

simple éjaculation.

Vécu ainsi, l’orgasme masculin n’est plus seulement un “dénouement”. Il devient une

offrande, un partage, une profondeur nouvelle. L’homme se sent honoré d’avoir guidé sa

partenaire jusqu’à l’extase, et reçoit en retour une intensité qu’il ne peut pas atteindre seul.


L’union des deux



Quand l’orgasme féminin et masculin s’unissent, le temps semble s’arrêter. Ce n’est plus

deux corps séparés mais un seul souffle, une seule vibration. Cet instant devient une prière

silencieuse, une élévation. L’amour charnel se transforme alors en amour sacré.


L’orgasme et le cerveau : une tempête douce


L’orgasme n’est pas seulement une histoire de peau ou de muscles, c’est aussi un orage

lumineux dans le cerveau. Les chercheurs l’ont observé : au moment du plaisir, une

décharge électrique parcourt plusieurs zones cérébrales en même temps. Cela ressemble à

une petite crise épileptique… sauf qu’ici, le corps en sort apaisé, nourri et heureux.

• Le système limbique s’embrase : c’est le cœur des émotions.

• L’hypothalamus règle le flot des hormones, comme un chef d’orchestre.

• Le cortex préfrontal lâche le contrôle : on cesse de penser, on se laisse aller.

• Même le cervelet participe, coordonnant les contractions involontaires qui secouent le

corps.


Puis viennent les vagues chimiques : dopamine pour l’excitation et la joie, sérotonine pour

la sérénité, ocytocine pour l’attachement tendre, et des endorphines pour ce sentiment de

flottement, comme après un grand effort.

L’orgasme est donc une tempête douce, une explosion contrôlée qui réorganise le corps et

l’esprit. Là où la crise d’épilepsie détruit l’équilibre, l’orgasme, lui, le restaure.

C’est pour cela qu’après l’amour, beaucoup ressentent ce mélange de lâcher-prise et de paix,

comme une pluie qui lave le ciel intérieur.


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BACHITE Aouatif

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